Résultats :

[[ selected.title ]]


Citations de [[ quotation_author ]] et ,
Une publication [[ author_source ]] et ,


TOUTES LES PUBLICATIONS

En dehors de la boîte

Sortir de l’univers du discours clos !

 

Révulsé, le monde assiste au massacre quotidien de populations civiles par un État qui sombre dans la folie, joignant au crime de masse l’abjection qui consiste à stigmatiser ses victimes.

Après des années de délire interprétatif sur le thème du contrôle généralisé par une dictature totalitaire, les médias occidentaux, tant bien que mal, ont fini par redécouvrir les vertus du réel.

À la veille de la commémoration de la victoire de 1945, rappelons que le discours qui nie l’intégrité territoriale de la Chine puise ses origines dans l’expansionnisme nippon.

S’il est vrai que la narration historique est souvent tributaire des préjugés de ceux qui la font, la façon dont on relate la Seconde Guerre mondiale n’échappe pas à la règle. L’historiographie occidentale se caractérise en effet par une chronologie contestable des événements, un décompte très partiel des victimes et une évaluation partiale de la contribution des nations combattantes à la victoire finale sur les puissances de l’Axe. Naturellement, cette remarque s’applique au courant dominant de la recherche historique, et non aux efforts des chercheurs, moins nombreux il est vrai, qui en ont précisément révélé les lacunes. Mais c’est un fait : la doxa occidentale a jeté un écran de fumée, depuis des décennies, sur la réalité d’un conflit dont le déroulement effectif a peu en commun avec le récit accrédité dans les « démocraties ».

À l’occasion de la célébration de ses 90 ans, le dirigeant séparatiste en exil vient de jeter un pavé dans la mare. Évoquant sa succession, le Dalaï-Lama a affirmé que seule l’organisation dont il est le chef de file est « habilitée à reconnaître la future réincarnation » et que « personne d’autre n’a le pouvoir d’interférer dans cette affaire ». Autrement dit, la personnalité qui prétend exercer la direction du bouddhisme tibétain depuis l’étranger veut garder la main sur la désignation de son héritier. Mais cette prétention est-elle fondée ? De quelle légitimité peut-il se prévaloir, aussi bien du point de vue de la législation chinoise et du droit international que de la tradition ancestrale qui régit depuis des siècles la succession des titulaires de cette fonction sacerdotale ?

 
 
Paramétrage
 Aspect :
Blanc Blanc antique
Noir Gris ardoise foncé